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Les chaudières chauffent l’eau d’un réseau de chauffage pour la diffuser vers des radiateurs ou un plancher chauffant. Cette eau circule sous pression en circuit fermé et sa température est obtenue grâce à la combustion de gaz, de fioul, de bois ou de granulés.
Faciles d’installation et ne nécessitant que peu d’entretien les chaudières restent le moyen de chauffage le plus utilisé par les français. Elles s’installent aussi bien en appartement qu’en maison, de manière collective ou individuelle. Leur durée de vie s’étend de 10 à 20 ans.
Pour réaliser des économies d’énergies, une installation bien entretenue réduit considérablement les risques de pannes et est peu énergivore. Votre appareil peut cependant subir une perte de pression. Que faire dans ce cas là ? Suivez-le guide!
L’eau est propulsée dans un circuit fermé, mais la pression peut connaitre quelques fluctuations.
Celle-ci doit être constante entre 1 et 2 bars selon les recommandations des fabricants.
Le principe de base d’une chaudière est de chauffer l’eau qui alimente le circuit central (elle est chauffée grâce aux calories dégagée par la combustion de gaz, de fioul ou de bois).
Elle est envoyée sous pression à l’aide d’une pompe dans un circuit fermé vers vos radiateurs et autres planchers chauffants. Elle revient ensuite à l’appareil pour y être à nouveau chauffée et ainsi de suite.
Afin de circuler normalement dans le système prévu à cet effet, l’eau circule sous une pression qui varie entre 1 et 2 bars (le bar étant le nom de l’unité physique de pression de l’eau).
Bien qu’une chaudière doive obligatoirement faire l’objet d’un entretien annuel par un professionnel, sa pression doit tout même être contrôlée régulièrement. Elle est inscrite directement sur la façade de l’appareil sur le manomètre ou bien, dans le cas de dispositifs plus anciens il peut s’agir d’un petit cadran muni d’aiguilles et situé à proximité. Un simple coup d’œil de temps à autre permet de s’assurer du bon fonctionnement de l’installation.
Si votre pression est trop faible (inférieure à 1 bar), votre installation est beaucoup moins performante, certaines pièces ou zones de votre plancher chauffant restent froides, vos radiateurs ne sont plus chauds de manière homogène sur l’ensemble de leur surface. Vous y perdez en confort et en qualité de vie.
D’autre part, une baisse de pression supérieure à 0,3 bar (variation communément admise) est un signe de dysfonctionnement d’un ou de plusieurs organes.
Si vous constatez une perte de pression dans votre chauffage, vous pouvez, par vous-même, vérifier assurer un premier dépannage qui ne vous privera pas de chauffage. Quelques organes peuvent être auscultés simplement.
Comme nous l’avons vu la pression de votre circuit est réglée dès la mise en service de l’appareil. Elle a été stabilisée en fonction d’un certain nombre de paramètres dont, celui du volume d’eau en circulation.
Un problème de fuite ou un suintement font diminuer ce volume, générant une baisse de pression. Commencez par faire le tour de votre installation, depuis votre chaudière (soupape de sécurité, purgeur automatique…) jusqu’aux radiateurs. Il est possible qu’une fuite, aussi petite soit elle puisse générer une baisse de pression.
Si un suintement est visible, notamment au niveau d’un raccord, vous pouvez en venir à bout.
En revanche, si à l’œil nu, vous ne percevez aucune
perte de liquide, il se peut qu’il y ait quand même un écoulement d’eau
directement sous la chape (dans le cas d’un plancher chauffant) ou dans les
murs dans le cas d’un chauffage central avec des radiateurs.
Vous pouvez injecter un peu d’eau dans le circuit via le robinet prévu à cet
effet. Si la pression ne remonte pas, vous pouvez alors écarter la piste de la
fuite.
La pompe permet de faire circuler l’eau dans le circuit. Aussi appelée circulateur, la pompe est un organe qui fonctionne en permanence. Problèmes d’usure, d’entartrage, ou d’encrassement le circulateur peut aussi tomber en panne. Afin de vérifier si c’est la pompe qui génère ou non une baisse voire même un arrêt de pression : posez un tournevis dessus. Si le tournevis vibre c’est que le circulateur fonctionne.
Le vase d’expansion est un petit ballon, le plus souvent situé à proximité immédiate de la chaudière. Il a un rôle de régulation de pression car l’eau chaude et l’eau froide n’ayant pas les mêmes volumes.
Le vase d’expansion est rempli d’un gaz, le plus souvent neutre. Il est possible qu’avec le temps, la valve soit encrassée ou entartrée, empêchant le vase d’expansion de remplir correctement sa mission.
Si le manomètre affiche une pression à 0 bars et que l’ensemble de votre circuit est anormalement froid, il est possible que la chaudière se soit mise en position de sécurité suite à une augmentation imprévue de la pression (si en dépit de vos recherches de dysfonctionnement des différents organes, vous ne trouvez pas la raison), contactez sans tarder un dépanneur.
De plus si la pression est à 0 bars, cela signifie probablement que la soupape de sécurité s’est déclenchée, et dans ce cas, il faudra la remplacer impérativement.
Bien que la loi oblige à effectuer un entretien annuel par un professionnel, cette opération régulière garantie le bon fonctionnement de votre système.
Tous les ans, le professionnel qui assure l’entretien de la chaudière ramonera les conduits d’évacuation. Mais il portera une attention toute particulière à l’étanchéité du système, vérifiera l’usure de certaines pièces et préconisera si une intervention est nécessaire. Cette visite annuelle est un gage de longévité, de sécurité et de confort pour tous les habitants du logement.
Si en dépit de tous les bons réflexes que nous venons de vous suggérer, votre système de chauffage connaît quelques dysfonctionnement, contactez dans les plus brefs délais un dépanneur de chaudière gaz.
Son expertise lui permettra de détecter une éventuelle panne et de changer les pièces défaillantes, vous garantissant qualité et sécurité à la suite de son intervention.
