Quelles sont les différences entre une PAC air/air et une PAC air/eau ?

Apprenez les différences entre ces deux modèles avec le dossier préparé par les équipes de chauffagistes de ADAG-CALADOISE Lyon – Villefranche-sur-Saône afin de choisir celle qui conviendra le mieux à vos besoins. 
Si vous lisez cet article, c’est que vous avez décidé de réduire votre facture de chauffage et de privilégier l’utilisation d’énergie renouvelable : c’est un choix judicieux que vous n’aurez pas à regretter ! Vous avez du mal à vous décider entre ces deux systèmes ?
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Ne vous inquiétez pas, les chauffagistes de ADAG-CALADOISE vous aident à y voir plus clair. 

Sommaire :

  1. Quelles sont les différences de fonctionnement entre les PAC air/air et air/eau ?

  2. Est-ce que les différences de performances entre les PAC aérothermiques sont notables ?

  3. Est-ce que la consommation en électricité des PAC aérothermiques diffère d’un modèle à l’autre ?

  4. Avec quel type de PAC aérothermique vais-je faire le plus d’économies ?

  5. Quel type de pompe à chaleur aérothermique permet de bénéficier d’aides pour l’achat, la pose et la mise en service de l’appareil ?

  6. Quelles sont les différences de prix entre les PAC air/air et les PAC air/eau ?
 Quelles sont les différences entre une PAC air/air et une PAC air/eau ?
Comparatif de la PAC – Pompe à chaleur air air et de la PAC – Pompe à chaleur air eau

Bon à savoir :
Pour bien comprendre ce qui suit, il est important de maîtriser les terminologies air/air et air/eau. C’est assez simple. Le premier terme “air” désigne la source de calorie dans laquelle la pompe à chaleur va s’approvisionner : dans les deux modèles aérothermiques, l’énergie est capturée dans l’air. Le deuxième terme “air” ou “eau” fait référence au mode de chauffage : l’énergie thermique sera diffusée dans l’air (PAC air/air) ou dans l’eau (PAC air/eau). 

Quelles sont les différences de fonctionnement entre les PAC air/air et air/eau ?

Le fonctionnement est régi par un cycle thermodynamique utilisant un fluide frigorigène. Il se divise en 4 phases :

  • Au niveau de l’évaporateur, le fluide frigorigène à l’état liquide emmagasine des calories jusqu’à atteindre le point de vaporisation où il se transformera en gaz.

     
  • Dans le compresseur, ce gaz va être soumis à une forte pression, ce qui aura pour effet de faire monter sa température jusqu’à 90 °C environ. 

  • Ensuite, de passage dans le condenseur, le fluide frigorigène va libérer toute son énergie dans l’air ou dans le circuit de chauffage du bâtiment (suivant le type de PAC). 

  • Enfin, dans le détendeur, la pression exercée sur le fluide diminue, ce qui a pour effet de le faire refroidir à -20 °C : il est alors prêt à capturer de nouvelles calories pour repartir dans un nouveau cycle.

Ce qui différencie ces 2 types de pompes à chaleur, c’est la manière dont l’énergie thermique va être propagée :

  • La PAC air/air (multi-blocs) distribue la chaleur en utilisant des ventilo-convecteurs. Ce système peut également utiliser des gaines de soufflage dans le cas des appareils mono-bloc.  
    Le truc en plus : cette installation peut fonctionner en flux inversé et se transformer en climatiseur quand il fait chaud. 

  • La PAC air/eau injecte l’énergie thermique dans l’eau du réseau de chauffage central de l’habitation en utilisant les radiateurs à eau et/ou les planchers chauffants.  
    Le truc en plus : ce type de matériel permet de chauffer l’eau sanitaire.

Est-ce que les différences de performances entre les PAC aérothermiques sont notables ?

Les performances d’une pompe à chaleur se mesurent à partir du COP (coefficient de performance) : il détermine la quantité d’énergie thermique produite par une PAC en fonction de l’énergie électrique consommée. Ainsi, un COP de 3 signifie que l’appareil produit 3 kWh d’énergie thermique en utilisant uniquement 1 kWh d’énergie électrique.  
Cet indicateur est général, il sert essentiellement à comparer les produits entre eux. La réalité est un peu plus compliquée, car les pompes à chaleur aérothermiques sont dites « météo-sensibles », autrement dit, leurs performances dépendent de la météo. Lorsque les températures chutent, elles voient leurs performances dégringoler, obligeant parfois le propriétaire à utiliser un chauffage d’appoint. 
 

En règle générale, ce sont les pompes à chaleur air/eau qui sont considérées comme les plus performantes : le COP moyen est de 2.5 pour une PAC air/air contre 3 pour un modèle air/eau. Cette différence est due aux émetteurs de chaleur (radiateurs à eau et/ou plancher chauffant) qui fonctionnent à des températures plus basses que les ventilo-convecteurs.

Est-ce que la consommation en électricité des PAC aérothermiques diffère d’un modèle à l’autre ?

Bien qu’elles utilisent une énergie renouvelable ces appareils ont besoin d’électricité pour faire fonctionner le système. C’est pour cela que les COP (coefficient de performance) sont différents selon les modèles : 1 kWh d’énergie électrique peut, selon les appareils, être transformé en 2, 3 voire 7 kWh d’énergie thermique. 
 
Par ailleurs, il ne faut pas oublier que la consommation en électricité de la pompe à chaleur peut varier en fonction d’autres facteurs : 

  • La qualité de l’appareil : une machine d’entrée de gamme est souvent plus gourmande en électricité que d’autres modèles un peu plus coûteux.  

  • Des mauvais réglages peuvent faire augmenter la consommation électrique de la PAC, notamment en cas de surconsommation ou de sous-consommation (utilisation d’un chauffage d’appoint). 

  • Les critères attachés au logement, tels que sa surface, sa hauteur sous plafond, son exposition, ou encore la qualité de son isolation, sont également des éléments importants à prendre en compte.

Avec quel type de PAC aérothermique vais-je faire le plus d’économies ? Est-ce que l’installation d’une pompe à chaleur va vous permettre de réaliser des économies ?

La réponse est oui. Quant à définir très exactement le montant de ces économies, cela se complique un peu ! En effet, utiliser le COP dans vos calculs risque de les biaiser, car il établit une moyenne sur une année. Il est plus juste d’utiliser le SCOP (coefficient saisonnier) qui prend en compte l’augmentation des besoins durant les saisons froides et l’utilisation de la machine en mode climatiseur en été (pour les PAC air/air). En considérant tous ces critères, vous pourrez déterminer le type de pompe qui vous fera faire le plus d’économies sur votre facture d’énergie.

Le truc en plus : lors de vos calculs, pensez à faire une étude comparative du prix du kWh d’électricité entre les différents fournisseurs du marché.

Quel type de pompe à chaleur aérothermique permet de bénéficier d’aides pour l’achat, la pose et la mise en service de l’appareil ?

Des subventions, des aides ou encore des crédits d’impôt ont été mis en place afin d’aider tous ceux qui ont décidé d’échanger leurs anciens systèmes de chauffage contre des pompes à chaleur plus éco-responsables. Ces aides ne concernent pas tous les types de PAC, c’est pourquoi il est intéressant de se renseigner sur les modalités d’attribution auprès des organismes concernés.

Vous pourrez ainsi peut-être bénéficier : 

  • d’une prime gouvernementale comme MaPrimeRénov’

  • d’une TVA à taux réduits 

  • d’un prêt à taux zéro 

  • d’une aide des fournisseurs d’électricité, de l’Anah, ou encore des collectivités territoriales

Quelles sont les différences de prix entre les PAC air/air et les PAC air/eau ?

Pour ce qui est de l’achat de l’appareil, il semble que les modèles air/eau soient plus onéreux (entre 8 000 et 16 000 euros) que les modèles air/air (2 500 à 10 000 euros suivant le nombre de modules intérieurs). La différence vient du fait que la PAC air/eau doit être raccordée au système de chauffage central, alors que l’appareil air/air est autonome avec ses différentes unités. 
 
Côté pose et mise en service de l’équipement, les coûts sont différents : cette fois, c’est la pompe air/eau (500 euros environ) qui sera moins coûteuse que la pompe air/air avec de nombreux modules intérieurs à raccorder et à fixer (entre 100 et 2000 euros). 
 
En cas de panne, le prix de l’intervention sera le même. Il faut compter environ 150 euros pour un dépannage ponctuel. Bon à savoir : renseignez-vous sur les contrats que vous pouvez passer avec l’entreprise qui vous a posé la pompe à chaleur : ils peuvent être intéressants et vous faire gagner de l’argent.

Bilan 
En bref, les 4 différences principales entre les 2 types de pompes à chaleur, air/air et air/eau, sont : 
– la manière dont la chaleur est diffusée dans le logement, 
– les avantages en plus du chauffage : climatiseur pour la PAC air/air, eau chaude sanitaire pour la PAC air/eau, 
– l’obligation d’avoir un chauffage central avec des radiateurs à eau et/ou un plancher chauffant hydraulique pour utiliser une PAC air/eau, 
– le prix d’achat (plus élevé pour la pompe à chaleur air/eau) et le coût d’installation (plus élevé pour la pompe à chaleur air/air, surtout si celle-ci comporte de nombreuses unités intérieures).

Voilà, les chauffagistes de ADAG-CALADOISE Lyon vous ont tout expliqué ! Nous espérons que cet article vous aura éclairé sur les différences qu’il existe entre les pompes à chaleur air/air et air/eau. Si, malgré tout, vous ne parvenez pas à vous décider, prenez contact avec nous : l’un de nos techniciens ADAG-CALDOISE viendra vous rendre visite en région lyonnaise et vous conseillera sur l’appareil qui correspondra le plus à vos besoins.

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